Ma Marmotte 2019

Ma Marmotte 2019:
Quelques gouttes pour rejoindre le sas de 7H00 au Bourg d’Oisans mais rien de bien méchant. Départ, les lignes droites jusqu’à Allamont à 40-45km/h. Dans la montée au barrage, je note une femme qui marche en chaussette en tenant à a main son vélo, ses chaussures … et son pédalier, cassé. La pauvre! La montée du Glandon tout en gestion, ne surtout pas s’amuser à dépasser les 240W, 1H26″ au sommet, facile. J’ai vidé mes 2 bidons, ok. Descente neutralisée. Je me suis même retrouvé bloqué derrière 2 motards qui régulaient l’allure. Un peu de pluie vers le bas mais pas assez pour rendre la chaussée glissante. A St Etienne de Cuines, je m’arrête pour enlever le coupe-vent et un petit besoin naturel, mauvaise pioche, le peloton accumulé derrière les motards part au loin. Je fais donc toute la remontée de la Maurienne dans un petit groupe de 4 puis 10, à prendre des relais, tant pis.
Télégraphe: toujours très bien, je gère à 240W de moyenne, sommet en 52′ après 3H57′ de course. Mes séquences régulières en danseuse me décontractent les jambes, font baisser le cœur, tout en maintenant une bonne puissance. Mais je sais que j’ai mangé mon pain blanc. Traversée de Valloire puis arrêt au ravito au dessus, je n’ai bu qu’un bidon 1/2. La suite, c’est comme d’hab (c’est ma 4ème Marmotte): je suis toujours étonné comment on peut passer d’un état facile à 240W en haut du Télégraphe à, quelques minutes plus tard, un état léthargique à 220W dans le début du Galibier. Mais je tiens toujours mon rang, je double de temps en temps plus que je ne suis doublé. Plan Lachat en 44′, col du Galibier en 1H28′, le tout à 203W de moyenne! Arrêt au ravito, un seul bidon à compléter, aie, pas sérieux. Et j’attaque la descente. Dès le début, je comprends que ce sera face à un vent fort pendant 1H. J’arrive à me caler dans un petit groupe de 4-6 et je suis sans problème. Jambes correctes, semble-t-il, en arrivant au Bourg d’Oisans. 6H48 de course, les 8H sont peut-être accessibles?
Dans le début de la montée, j’ai l’agréable surprise de trouver la famille qui m’encourage. Je tiens les 240W jusqu’au virage 21. Et puis, de moins en moins de jus, la puissance qui baisse, baisse, le rythme cardiaque idem. Il fait 35°C. J’ai du mal à me faire mal, à me forcer à boire (un seul bidon entre le Galibier et l’arrivée!). Je double quelques rares cyclistes cuits mais je suis doublé par une tripotée de plus fringants. Les virages s’enchaînent lennnnntement. Je subis complètement. Impossible de tenir en danseuse plus de 5 secondes. Enfin l’entrée de l’Alpe en 1H19′ et 187W (56′ et 270W il y a 9 jours en montée sèche!) et l’arrivée finale en 8H10, ouf.
Bilan: 7H39′ officiel, 870ème, 13ème de ma catégorie des 60-66 ans. Mon fils me dit que je suis même sur le podium des français…

Luc

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